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Assemblée Générale d'Eurcasia
Entrée 6.5 €
Une réédition, actualisée, de "Baïkal mer sacrée" est en préparation aux éditions Maïa.
Philippe Guichardaz, Irina Muzyka
Elle présente les découvertes faites par les sous-marins Mir lors des campagnes de recherche 2008-2010 : volcans de boue sublacustres, émission de pétrole (4 tonnes par an) et disparition de ce pétrole.
Elle explique pourquoi le Baïkal ne subit pas les effets du réchauffement climatique. Elle expose la nouvelle problématique de sa sauvegarde : la menace provenant du tourisme après celle provenant de l'industrie.
Elle montre les convoitises que suscite la plus grosse réserve d'eau douce de la planète au moment où le problème de l'approvisionnement en eau devient une question vitale.
EXTRAITS
Récemment, de nouvelles découvertes
La campagne des sous-marins Mir, 2008-2010
Ces sous-marins habités, fournis à l’Académie des Sciences de l’U.R.S.S. par la Finlande,
en pleine Guerre froide, ont été utilisés pour une impressionnante expédition scientifique de 2008 à 2010. Ils ont effectué 160 plongées, procédé à d’innombrables observations visuelles et ont ramené à la surface de nombreuses carottes d’eau et de sédiments. La campagne de recherche a permis de repérer, à 1 400 m de profondeur, des gisements d'hydrates de gaz - formations liées à des conditions de haute pression et basse température, dont la présence n’était connue auparavant que dans les océans - et d’en remonter des fragments à la surface. Dans la même région, au large du delta de la Selenga, ont été observés des épanchements de pétrole. On estime leur volume à 4 tonnes de pétrole par an. Et pourtant, le lac n’est pas pollué par ce pétrole! L’explication vient du fait que les particules de pétrole sont dévorées par des micro-organismes et une espèce de vers plats, qui pullulent en l’endroit. Une auto-épuration du lac, en quelque sorte. On comprend que des scientifiques fassent des recherches sur une reproduction organisée en laboratoire de ces organismes dans la perspective de la lutte contre les marées noires.
De même, a été découvert, au large de l’estuaire de la Selenga, un imposant volcan de boue. Plusieurs autres ont été repérés depuis. Leur cartographie n’était pas achevée au moment de mettre ce livre sous presse (dia carte). Leur présence est liée aux fractures affectant le fond du lac.
Carte simplifiée, réalisée à partir d’une carte de l’Institut de Limnologie d’Irkoutsk
Une nouvelle édition de Baïkal Mer sacrée, actualisée, peut être commandée dès maintenant en ouvrant le lien
Découvrez-la et bénéficiez des avantages de la pré-vente.
Les auteurs : Phillippe Guichardaz / Irina Muzyka
Cher.es ami.es ,
La découverte du projet, en cours de réalisation, concernant le
soutien à l’enseignement du français au cœur de la Sibérie et de la toute
prochaine exposition «Jeunes talents d’Irkoutsk» qui connaîtra sa
10ème édition du 12 au 19 septembre vous convaincra - je n’en doute pas - de
l’urgence de vous mettre à jour, le cas échéant, de votre cotisation et, si
vous le pouvez, de permettre le financement du beau projet de soutien de la langue française. Je vous en remercie d’avance. Pour le bureau,
Philippe Guichardaz
Le français en Sibérie, une histoire commencée il y a deux siècles.
Aidez Eurcasia à poursuivre l'aventure.
Le 15 décembre 1825 voit se dérouler; à Saint Pétersbourg, une insurrection visant à imposer une constitution et des réformes libérales. Elle échoue. Ses chefs, aristocrates francophones et francophiles, admirateurs des philosophes du siècle des Lumières, sont pour la plupart exilés en Sibérie et certains parmi les plus éminents, Volkonsky, Troubetskoï s'installent à Irkoutsk à l'expiration de leur peine de bagne. On doit à ces Décembristes les premières écoles enseignant le français. Deux siècles plus tard, surmontant les aléas de l'Histoire, le français occupe toujours une place importante à Irkoutsk 12 écoles publiques dispensent un enseignement du français à 1934 élèves (année scolaire 2023/24). Il faut y ajouter près de 150 étudiants à l'Université et dans des établissements d'enseignement supérieur.
Le projet d'Eurcasia vise à s'inscrire dans cette attraction pour la langue et la culture françaises en offrant aux bibliothèques publiques et scolaires d'Irkoutsk
- une revue annuelle contenant des traductions de textes d'écrivains irlkoutiens contemporains
- une édition bilingue illustrée de 4 légendes du Léman de Bernard Clavel.
Le bénévolat, russe et français, a réalisé traduction, correction, illustration, mise en page.
Reste à financer l'impression. Le devis, établi par un éditeur moscovite de confiance, s'élève à 1100 (mille cent) pour 100 exemplaires de la revue et de l'album superbement illustré des légendes de B. Clavel.
Merci, si vous le pouvez et souhaitez, de nous aider à assurer ce financement et ce faisant conforter durablement nos présence et rayonnement culturels, outils distinctifs d'un dialogue pacifique.
Couverture de l'album Quatre légendes du Léman
par Bernard Clavel
Les jeunes talents d'Irkoutsk Exposition annuelle . 10e anniversaire
Du 12 au 19 septembre 2024 de 15h à 18h
Château des Allinges . Galerie l'Art'llingeoise
Entrée libre, avec le concours du Cercle Littéraire Artistique Léman Savoie
Reprise des cours de russe
Notre amie, Elena Bernatckaïa, sera ravie de retrouver ses élèves de l'an dernier et d'en accueillir de nouveaux.
Pour tous renseignements, jours, horaires, niveaux, prix... s'adresser
Rencontre sur le thème "littérature populaire et traduction"
par Emmanuel Malherbet, responsable des Editions Alidades
Mardi 1er octobre 2024 à 18 heures, Auditorium du Pôle culturel de la Visitation
A l'occasion de la Journée mondiale de la traduction, le Pôle culturel de la Visitation avec l'Association Eurcasia propose à l'Auditorium le mardi 1er octobre à 18 heures une rencontre sur les thèmes de la littérature populaire et de la traduction.
Sera présenté le travail d'un éditeur thononais, membre d'eurcasia et créateur des Editions Alidades, spécialisées dans la traduction de littérature classique et contemporaine avec un intérêt marqué pour la littérature d'expression populaire.
Avec plus de deux-cents titres à leur catalogue, les Editions Alidades ont publié des textes (principalement poèmes et courts récits) issus d'une douzaine de langues et dialectes différents, allant du sicilien, au japonais, au ruthène et à la langue otomi, en passant par l'allemand, l'anglais, le russe, l'arabe, l'italien ou le dialecte ghwa.
Que met-on sous l'appellation de "littérature d'expression populaire"? En quoi contes, ballades ou recettes miraculeuses peuvent-ils constituer un genre littéraire aux frontières de la "grande" littérature?
Que peut bien valoir la traduction d'une oeuvre littéraire? A quelles conditions est-elle possible, ou nécessaire? Suffit-il de transcrire du sens ou faut-il se livrer à une inconfortable gymnastique entre deux langues?
Editer, est-ce seulement un métier?